🌿 KeikoMAI : Music First et double musicalité
Je vais écrire de façon un peu décousue ce que je mûris avec mon mari Chico, danseur africain.
La définition de « Music First » pour Keiko-mai est très profonde.
Il ne s’agit pas de « suivre » la musique mais de faire corps avec elle.
Ce qui surgit naturellement
Confier son âme au son, sentir les rythmes profonds et les sons cachés.
C’est une expression rendue possible grâce à une capacité africaine d’écoute et de ressenti.
Définition de Music First
Ce n’est pas « faire ce que j’ai envie de faire », mais laisser la musique m’emmener.
C’est, je crois, le cœur du décalage avec les paroles de nombreux juges au Japon.
Les juges évaluaient selon un critère extérieur : « Est-ce que cela colle ou pas à la musique ? »
Keiko-mai, elle, danse en s’abandonnant à la vérité intérieure :
« Je me laisse porter par la musique qui me met en mouvement. »
Même si l’on emploie le même mot Music First, le sens est totalement différent.
L’avenir de l’intégration : la DANSE de Keiko-mai
Les éléments de la danse africaine, de la danse japonaise, du hip-hop et des danses de rue
vont s’intégrer avec le temps pour être compris plus universellement.
Aujourd’hui, comme c’est encore en développement, il est facile d’être mal compris,
mais lorsque l’intégration avancera, ce sera le moment où l’expression de Keiko-mai = Music First touchera vraiment les autres.
Musicalité : la double musicalité
Il ne s’agit pas seulement de suivre les sons,
mais d’incarner deux niveaux :
- Les rythmes et mélodies audibles en surface
- Les rythmes profonds et la dimension spirituelle
Maîtriser les deux et les exprimer à travers le corps,
voilà l’arme de Keiko-mai, unique dans le monde de la danse.
Différences de critères
Les juges japonais évaluent souvent selon la question :
« Est-ce que cela colle à la musique ? »
Mais la vision de Keiko-mai est intérieure : danser selon ce que la musique inspire en moi.
Objectif concret : un spectacle d’une heure
Nous voulons créer une œuvre d’environ une heure, racontant une histoire,
un voyage émotionnel, où le public peut ressentir tension, respiration et communion.
L’Académie Fecc’aal Maa
Notre académie vise à développer :
- La technique
- L’écoute intérieure
- La connexion spirituelle à travers la danse
Nous y enseignons la double musicalité :
- La musicalité visible (rythmes, mélodies, sons audibles)
- La musicalité invisible (vibrations profondes, élan intérieur, dimension spirituelle)
Perspectives d’avenir
Notre ambition est de créer une communauté internationale où la danse devient un langage universel,
capable de relier l’Afrique, le Japon, la France et le monde.
Vision universelle
À terme, Keiko-mai souhaite une danse :
- enracinée dans la danse africaine
- ouverte à la sensibilité japonaise
- capable de dialoguer avec le public européen
Une danse qui touche l’âme au point de faire couler les larmes.
Étapes réalistes
- Planter des graines : créer des versions courtes ou démonstratives
- Diffuser : partager ces démonstrations avec un public plus large
- Élargir : produire la version complète avec compositeur, scénographe et lumières
Éléments clés pour toucher le public
- Se laisser porter par la musique
- Faire face à soi-même avec sincérité
- Dialoguer avec son corps et sa respiration
Ces trois éléments combinés permettent de transmettre au public la danse de la vie, pas seulement une danse technique.
Blog et avenir
Avec Fecc’aal Maa, nous invitons les danseurs à :
- Explorer leur musicalité
- Développer leur liberté d’expression
- Participer à nos projets en Europe
Nous avons appris la spécialité de chaque région :
- États-Unis : style
- France : dimension artistique
- Afrique : racines
- Japon : technique et utilisation du corps
Nous enseignons plus de huit genres, dont le HipHop.
Conclusion
Keiko-mai veut créer des spectacles qui émeuvent et relient le public, avec une vision de connexion, âme, libération et message pour l’avenir.
🌐 Site web : FECC’AAL MAA
Merci de votre écoute / au plaisir de partager cette danse avec vous